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L’Hydrogène pourrait-il être le médiateur parfait entre le nucléaire et les énergies renouvelables ?

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La transition énergétique est au cœur des stratégies environnementales et économiques, compte tenu des évènements qui traversent le monde et plus précisément l’Europe.

Le contexte énergétique en France,

La France utilise de nombreuses sources dans la production de son énergie, cette action est nommée «mix énergétique». Notre pays est considéré comme l’un des plus gros producteurs d’électricité d’origine nucléaire, sa part représente 70% de sa production totale. Dans le but de venir compléter cette production et de respecter les objectifs gouvernementaux (réduction des énergies fossiles, neutralité carbone d’ici 2050, etc.) différentes énergies renouvelables comme le solaire ou l’éolien coexistent avec l’énergie atomique. L’urgence climatique et le besoin d’indépendance énergétique permet une accélération de la croissance verte.

En France, la part des énergies renouvelables représente environ 20% de la consommation finale, une réelle augmentation a été perçue depuis les années 90. L'objectif étant de décarboner au fur et à mesure du temps ce mix énergétique. 
La production de l’énergie nucléaire est continue et difficilement modulable, ce qui engendre des difficultés d’optimisation de performance. Les énergies renouvelables sont quant à elles des énergies intermittentes qu’on ne peut pas piloter. 

Mais comment contrer les difficultés de combinaison entre le nucléaire et les énergies renouvelables ?  

Selon ENEOR, aujourd’hui, la solution à long terme serait de stocker la surproduction d’énergies issue de sources renouvelables par l’hydrogène vert.

Pourquoi ?

Les énergies renouvelables sont des sources d’énergie considérées comme durables et même «inépuisables», mais leur incertitude et leur variété posent un problème dans la minimisation des énergies fossiles et dans la diminution de la production nucléaire. En effet, ce type d’énergie est intermittent, ce qui signifie que l’Homme n’est pas en mesure de piloter et contrôler les facteurs naturels nécessaires à la production de ces énergies vertes (Ex : ensoleillement, intensité du vent).Pour surmonter cet obstacle, une solution de stockage temporaire permettrait de corriger l’écart entre la surproduction et la carence d’énergie.

L’hydrogène vert pourrait jouer un rôle dans l’augmentation de l’utilisation des énergies «propres» dans le mix énergétique français et donc dans la transition énergétique. 
L’hydrogène, en tant que vecteur d’énergie est une solution pour le stockage de la capacité énergétique produite par les énergies renouvelables. Une fois stockée, une réaction chimique permet de convertir cette source d’énergie en énergie disponible. 

Comment?

Il existe différentes alternatives permettant la conversion d’énergie en stockage hydrogène, mais la méthode la plus courante reste l’électrolyse, qui permet de transformer l’énergie électrique en hydrogène par la séparation des atomes d’hydrogène et d’oxygène dans l’eau. 
A l’inverse, grâce à une pile à combustible, l’hydrogène pourra de nouveau être transféré en électricité.

Mais quel est le coût de production de l’hydrogène?

Compte tenu d’un faible retour d’expérience à ce jour, les chiffres restent très variables. 
Selon le coût OPEX, le rendement machine, la performance globale et son utilisation en termes de temps d’utilisation et de stockage, d’après France Hydrogène le prix varierait entre 94 et 463€/MWh 
Aujourd'hui, nous sommes à l'aube d'une nouvelle vague technologique qui pourrait révolutionner le secteur de l'énergie. Les coûts ne sont pas encore fixés ni optimisés. L'industrialisation qui a démarrée déjà permettra une adaptation des coûts globaux. Le photovoltaïque est un bon exemple qui confirme cette projection.
Si nous y croyons, nous y arriverons ensemble.

Le stockage comme solution clé.
Dans cette mesure, l’hydrogène serait le médiateur parfait entre le nucléaire et les énergies renouvelables car celui-ci permettrait de fluidifier l’utilisation d’énergies renouvelables, de stocker le surplus d’énergie et de l’utiliser dans le temps.